INONDATIONS A BRUGES
Vendredi 25 mai 2007 vers 18 h 30, suite à un violent orage accompagné de pluies dilluviennes, les deux cours d'eau de Bruges, le Landistou et l'Arec commencent à grossir.
Quelques minutes plus tard des torrents d'eau et de boue se déversent sur les habitations riveraines, défonçant les portes des habitations et détruisant les murs des jardins.
Des voitures sont emportées par les eaux et vont s'encastrer dans les piles du pont de l'Arrec, créant un barrage et provoquant une nouvelle montée des eaux.
Le camping est dévasté, plusieurs personnes ont dues être hélitreuillée par l'hélicoptère de la Sécurité Civile. On est resté sans nouvelles durant plusieurs heures de Norbert le propriétaire du terrain de camping où caravanes et mobil-homes ont été emportés
Une vingtaine de maisons sont touchées dans un premier temps mais le niveau atteindra le plafond du rez-de-chaussée de plusieurs habitations.
Alors que des trombes d'eau s'abattent sur la vallée d'Ossau et que la grêle submerge littéralement Rébénacq, Bruges est la commune la plus touchée de la région.
L'Arec qui ne présente d'habitude qu'un "pipi de chat" est sorti de son lit montant brusquement de 2,5 mètres, les flots boueux submergeant tout sur son passage.
Une quarantaine d'habitations se sont finalement retrouvées noyées, certains habitants se sont réfugiés à l'étage alors que d'autres devaient se faire évacuer par la barge à fond plat des pompiers.
Des dizaines de voitures sont submergées, les routes sont coupées par des torrents de boue qui se déversent des champs fraîchement retournés.
Puis l'eau s'est retirée presque aussi vite qu'elle était montée, laissant un important désastre. Le goudron est arraché, les cuves de fioul ou de gaz sont éventrées chaussées et maisons disparaissent sous un manteau de boue. et la pluie tombe toujours.
Nos anciens n'ont pas souvenir d'une telle catastrophe qui laisse sans abri plusieurs familles et leurs enfants.